À quelques minutes du départ ce samedi, l’air est frais mais le ciel
laisse entrevoir – malgré l’heure matinale - de larges traînées bleues.
Des
valises qui s’amoncellent sur le trottoir au fur et à mesure des arrivées, une
dernière tentative pour joindre ceux qui ne viendront plus, quelques
retardataires qui arrivent essoufflés, embarquement, consignes
d’usage, puissance du moteur du bus au démarrage, le périphérique, Saint-Cloud
et son tunnel qui n’en finit pas et puis, rapidement, derrière nous, la région parisienne.
Au-delà des bandes vertes longeant l’autoroute, nous percevons
une vie, des paysages qui se révèlent différents au fur et à mesure du voyage. Après avoir vaillamment avalé quelque 400 kilomètres, le bus
nous laisse dans la si jolie cité corsaire de Saint-Malo, première étape du
séjour.
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Fort National |
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Le pavillon malouin arbore fièrement sa devise |
Ses longs remparts de granit apparaissent sous le
soleil mais, au sortir du bus, nous sentons un vent taquin qui s’infiltre sous
les chemises et les vestes, laissant frissonnants les plus optimistes du groupe
qui ont laissé leurs pulls dans la soute.
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Sur le port |
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Kamel, Alam, Nadjib et Ramadan |
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Ekbal et Nacima |
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Julie, Mostafa, Mohamed S. |
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Surcouf des temps modernes |
Des groupes se forment et s'éparpillent au coeur de la cité, se perdent sur les remparts, foulent le sable clair, hument l'air marin, se repaissent les yeux, s'arrêtent pour un café, dégustent une crêpe.
Malgré le charme de cette balade et le temps qui s'adoucit sur la seconde moitié de l'après-midi, il est rapidement temps de gagner le gîte où l'installation dans les chambres et les préparatifs du repas du soir nous attendent.
Bien
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