Pour Adel, le mot symbolise une envolée vers d'autres cieux, le rêve d'un meilleur, de détente. C'est "quelqu'un qui prend des vacances. Une personne qui va dans un autre pays, prendre l'avion. J'aimerais aller au Brésil parce je n'y suis jamais allé, et là-bas, la vie y est très bonne".
Quant à R'kia, en cet instant, le voyage est une plaie vive, un moment douloureux qui engendre l'éloignement, le mot est pour elle synonyme de déracinement, "de déplacement, c'est partir pour le travail. Mon fils est parti hier en Australie, il est parti pour toujours ou pour une courte durée ... je ne sais pas. J'ai beaucoup pleuré, c'est pour ça que je suis un peu malade. La séparation n'est pas facile. L'Australie, c'est trop loin, c'est un pays très lointain".
Le voyage pour rêver à d'autres cieux ou s'attrister de la distance ... |
Plus simplement, Adoulaye explique que c'est avant tout "quelqu'un qui part, pour aller découvrir un endroit".
Une idée que rejoint Ahmed, qui approuve et renchérit,"c'est découvrir un nouvel endroit et découvrir l'histoire d'un autre pays, d'une autre culture".
Paroles captées lors de la présentation du projet le 18 octobre dernier auprès d'une partie des apprenants.
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